Makeda Solidarité Ethiopie est une association loi 1901 créée en mars 2011.

Elle a vu le jour suite à une action solidaire de voyageurs en Ethiopie, désireux de s’impliquer durablement dans l’amélioration de la condition sociale des filles et des femmes.

Son objectif est de favoriser l’éducation et la formation professionnelle des jeunes filles du monde rural afin de leur permettre de devenir les actrices de leur vie dans leur pays.

Les actions sur le terrain sont concrétisées par une prise en charge partielle ou totale des dépenses liées aux études dans une école supérieure locale. Le suivi mensuel et personnel de chaque étudiante est garanti par un coordinateur basé à Lalibela (Wollo dans la région Amhara dans le nord de l’Ethiopie) et par la présidente de l’association.
Le financement des actions est assuré par des dons déductibles fiscalement.

Les résultats sont publiés sur le site et via la newsletter. En décembre 2018, l’association compte déjà onze jeunes femmes diplômées et parraine les études de onze étudiantes dans diverses universités d’Ethiopie.

Les mots-clés : gestion transparente, bénévolat, responsabilité, solidarité, confiance, frais de fonctionnement réduits, durabilité, éducation.

Votre cotisation annuelle et vos dons sont le moteur des actions de Makeda. Pour télécharger le bulletin d'adhésion 2019, cliquez sur le lien Bulletin d’adhesion 2019.pdf

LES DERNIERES PROMOTIONS 2017 et 2018

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En juillet 2017, trois nouvelles étudiantes étaient diplômées.
Bethléem et Getié qui ont fait leurs études d’ingénieur dans les universités de Bahar Dar et d’Assossa ont toutes les deux trouvé un bon emploi dans la construction des routes. Kiberalem achevait brillamment ses études d’infirmière à Arba Minch. Elle est devenue elle-même formatrice pour les nouvelles recrues.
Fin juin 2018, Ababa terminait elle aussi sa formation dans l’administration hospitalière à l’Ecole professionnelle de Lalibela. Le gouvernement lui a assigné un poste dans un dispensaire rural de la zone montagneuse de Debre Birhan (2840 m). Elle doit y rester 2 ans avant de faire la demande pour une nouvelle affectation dans la zone de Lalibela, plus proche de sa famille. Quant à Woubanchi, la pupille de la présidente, elle a obtenu son diplôme de l’école de Tourisme Ibex. Elle travaille comme réceptionniste dans un grand hôtel d’Addis Abeba.

LE RECRUTEMENT DES BENEFICIAIRES

Lors de l'Assemblée générale du 9 juin 2015, le problème de l’élargissement du recrutement des nouvelles bénéficiaires a été débattu. Jusqu’alors, les candidates à un parrainage par l’association étaient proposées soit par la présidente, à l’occasion de rencontres lors de voyages culturels, soit par notre coordinateur local Asnake ENDAWOKE.
Le soutien aux jeunes filles orphelines issues d’un milieu rural défavorisé de Lalibela et alentours, était prioritaire. A ce critère est venu s’ajouter, à partir d’août 2013, l’obtention du certificat d’admission à l’Université, obtenu suite aux examens nationaux qui ont lieu au terme de l’école préparatoire (12e année d’études en Ethiopie). Ce dernier paramètre est important car il permet à la fois d’étendre la zone géographique des universités où les jeunes filles seront admises en fonction de leurs résultats (celle d’Addis Abeba étant la plus demandée, mais aussi la plus problématique en matière de logement), et de percevoir leur motivation.
La collaboration avec de nouveaux partenaires sur le terrain (professeurs et principal de l'école préparatoire de Lalibela) nous permet de faire connaître les objectifs de notre association aux étudiantes du secondaire. Le budget pour le soutien d’une étudiante dans une université d’Etat s’élève à 480 euros par an.

MODIFICATION DES COORDONNEES BANCAIRES

Suite à la fermeture du département ‘Associations’ de la banque HSBC, nous avons ouvert un compte à la BNP PARIBAS. En voici les références pour les virements bancaires :
IBAN : FR7630004026010001019024124
BIC : BNPPAFRPP


A l'école primaire

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Actions

ANNEE ACADEMIQUE 2018-2019

L’association soutient actuellement onze jeunes filles dans leurs études. Elles sont toutes originaires de la région rurale de Lalibela, une ville sainte que les chrétiens d’Ethiopie considèrent comme la nouvelle Jérusalem. Le site exceptionnel est classé patrimoine mondial de l’UNESCO en raison de la beauté de ses églises rupestres creusées au XIIe s. Si de nombreux touristes, touchés par la pauvreté de la population, sont désireux de venir en aide aux enfants, l’argent distribué avec générosité mais sans discernement lors d’un court séjour sert rarement à payer des études.
Le choix de Makeda d’apporter une aide circonstanciée aux filles, sur le long terme, fut déterminé par l’expérience de la présidente qui a pu observer depuis 26 ans les méfaits de l’argent facile donné en priorité aux garçons.
L’association Makeda offre non seulement une aide financière mais aussi un support moral aux jeunes filles durant toute la durée de leurs études supérieures jusqu’à l’obtention du diplôme. Asnake, très investi à titre personnel dans l’éducation des enfants, est notre correspondant local depuis la création de l’association.

Sosina, la cadette de trois filles d'un modeste agriculteur, est la seule à avoir la chance de faire des études, dans son village d’Enjafat d’abord, à l’école secondaire de Lalibela ensuite. En dépit des nombreuses difficultés matérielles, Sosina s’est toujours montrée une excellente élève, première de classe durant 12 ans. Admise à l’université d’Awasa (à 270 km au sud d’Addis Ababa) en octobre 2015, elle fut assignée aux études d'ingénieur civil alors qu'elle souhaitait devenir médecin. Après avoir passé un concours dans la même université, elle a réussi à s'inscrire en architecture, son second choix. Elle est actuellement en 4e année d'un cycle de 6 ans.


Atsede est originaire d’un hameau près de Sorba (à 23 km à l’O. de Lalibela), village où elle a fait ses études primaires. Elle est issue d’une famille de 7 enfants. Son frère et sa sœur aînés, ont été mariés jeunes sans pouvoir terminer leurs études. Leurs faibles revenus proviennent d’un peu d’élevage, du ramassage du bois et de la vente de crêpes d’injera. Atsede a poursuivi ses études secondaires et préparatoires à Lalibela. En octobre 2017, elle a été assignée au Collège d’agriculture et de sciences de l’environnement (cycle de 3 ans) à l’université de Haramiya. Il lui faut 2 jours de route pour rejoindre son campus situé à 480 km à l’est d’Addis Ababa en région Oromo, soit à 900 km de sa famille.


Tamralech, 20 ans, est native du village d’Amora, à 48 km N. de Lalibela. Son père est agriculteur. Elle a trois frères et une sœur. Pendant ses études primaires et secondaires, elle s’est rendue à pied à l’école de Bilbala éloignée de 15 km. Puis elle a du trouver un travail pour payer son hébergement à Lalibela durant les 2 années d’école préparatoire. Elle a obtenu 401/700 à l’examen national en juillet 2017. Elle suit un cursus de Transformation rurale et agricole depuis octobre 2017 (3 ans) à l’université de Gondar, à 350 km de son village.


Fikir Addis provient de Gelesot, un petit village situé à 36 km de Lalibela. Orpheline de père depuis l’âge de 12 ans, elle travaillait avec sa mère aux champs et vendait du bois pour aider à nourrir ses frères et sœurs. Elle a du louer une chambre pour suivre ses études secondaires et préparatoires à Lalibela. Elle étudie au collège d’Agriculture à l’université d’Axoum (région Tigray) à 400 km au nord de Lalibela. Elle est en 2e année d’un cycle de 3 ans.


Muluken est issue du même village de Gelesot. Ses parents sont des fermiers qui tirent de maigres revenus de leur petit lopin de terre. Elle est la troisième d’une fratrie de huit enfants (2 sœurs de 14 et 20 ans et 5 frères de 4, 7, 11, 16 et 23 ans). Ayant obtenu 401/700 à l’examen national, elle a rejoint fin octobre 2018 le campus d’Arba Minch situé à 500 km au sud d’Addis Abeba dans la région des Peuples du Sud. Elle y suit des études d’ingénieur du traitement des eaux pour une durée de 5 ans.


Ababa est une jeune fille de 19 ans issue de Degosach, un hameau situé à 25 km de Lalibela. Comme la majorité des filles de fermiers pauvres de cette zone rurale enclavée, Ababa n’aurait pu poursuivre des études supérieures sans un apport financier extérieur, notamment pour se rendre à l’université assignée par le ministère de l’Education après l'obtention de son certificat national. Depuis octobre 2018, elle suit une formation d’archéologue (3 ans) à l’université d’Adigrat, dans la région Tigray, à 420 km de Lalibela.


Aklesiya est née il y a 20 ans dans le village de Sorba à 17 km au sud. de Lalibela. Elle a 2 frères, Natnael qui poursuit des études d’ingénieur civil à l’université d’Adigrat (5e année) et Samuel qui termine l’école primaire (8e année). Bénéficiaire de Makeda depuis septembre 2016, elle est en 3e année de comptabilité au collège d’Admas à Addis Abeba. L’association l’a soutenue aussi financièrement pour résoudre ses problèmes de santé dus à des infections rénales chroniques. C’est une élève assidue qui obtient de très bonnes notes ; elle sera diplômée en juin 2019.


Tsega, 21 ans, est l’aînée d’une fratrie de trois enfants. Ses parents sont des fermiers analphabètes qui tirent de faibles revenus de leur petit lopin de terre à Debre Losa, à 25 km au nord de Lalibela. Ayant brillamment réussi à l’examen national (443/700), elle entamait en octobre 2016 des études d’ingénieur en électronique et informatique à l’université de Bahar Dar (cycle de 5 ans), la capitale de la région Amhara. Elle excelle dans les cours pratiques d’électrique et d’électronique. Elle est en 3e année.


Adina 20 ans, bénéficiaire depuis septembre 2016, est native de Degosach près du monastère de Yemrahane Christos. Elle est orpheline de père (il est décédé quand elle avait 4 ans). Sa mère ramasse du bois qu’elle vend au marché le samedi à Lalibela. Elle a deux frères âgés de 14 et 12 ans. Elle obtient d’excellentes notes en 3e année d’ingénieur informaticien (cycle de 4 ans) à l’université de Jijiga en région somali.


Anguach est orpheline de mère depuis l’âge de 3 ans ; son père est un agriculteur qui ne possède qu’un petit lopin de terre pour faite vivre ses 6 enfants. Comme ses 3 frères et 2 sœurs, Anguach a suivi les classes de l’école secondaire à Felfetite, mais elle a dû son logement et de l’école préparatoire à Lalibela. Bien que son premier choix d’études soit la gestion hospitalière, elle est fut assignée en septembre 2016 à l’université de Jigjiga (capitale de la région Somali) pour suivre des études d’ingénieur en électricité (5 ans). C’est une bonne élève qui terminera sa 3e année en juin 2019.


Firie est le seconde, et seule fille, d’une famille de 4 enfants. Ses parents sont agriculteurs à Kolaye, un village à 11 km à l'est de Lalibela. Elle désirait faire des études de gestion hôtelière comme son grand frère, mais le ministère de l’éducation l’a assignée en septembre 2016 à l’université d’Axoum, où elle étudie l’archéologie. Passionnée par ses études, elle participe aux fouilles du projet Aderasha Shire parrainé par l’université de Los Angeles. Elle sera diplômée en juin 2019.





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EDUCATION

Une discrimination positive a permis de doubler le nombre de filles scolarisées

Vers une modernisation de l’éducation
L’école pour tous ?
Le cursus scolaire dans les écoles publiques
Conclusion

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Trésorier: Jean-Pierre Court
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